Phalaena
Le TRIO PHALAENA n’existait pas, il suffisait de l’inventer...
Isabelle Chardon (violon), Sophie Hallynck (harpe) et Christophe Delporte (accordéon) tous les trois professeurs à l’Institut Supérieur de musique et de pédagogie de Namur (Imep) décident d’entremêler leurs sonorités et de vous présenter un trio tout en élégance.
PHALAENA, qui signifie ”papillon”, symbolise la légèreté, la grâce, et la subtile renaissance de la nature.
L'association de la harpe, du violon et du Bayan (accordéon de concert), offre une alliance de sonorités inouïes et favorise un répertoire éclectique. De Jean Sébastien Bach à Maurice Ravel en passant par Eric Satie, Camille Saint-Saëns, ou encore Manuel de Falla, Le trio PHALAENA vous étonnera par la complicité de ses musiciens.
Si beaucoup ont toujours considéré l’accordéon comme un sous-instrument sous l’obséquieux prétexte qu’il est l’instrument populaire par excellence, ces trois artistes balaient d’un grand coup toutes les vulgarités commises à l’encontre de ce formidable instrument de musique.
Tantôt souriants et gais, tantôt déchirants et tristes, les accents de leur musique se font le reflet de la vie : ils sont alors si intensément humains que l’émotion esthétique pure et totale envahit l’assemblée des auditeurs qui se livrent à la musique pour y laver toutes leurs idées préconçues.
PROGRAMME: Concerto n°2 en lam d'après Vivaldi - J. S. Bach, Prélude, Fugue et Variations, op 18 - C. Franck, les 4 saisons - D. Scarlatti, 7 Chansons populaires Espagnoles - M. de Falla, Kaddisch - M. Ravel, Danse Macabre - C. Saint-Saens, Les tableaux d'une exposition - M. Moussorgsky, ...
Reconnaissons-le d’emblée: le répertoire classique pour violon, harpe et accordéon n’est pas des plus développés. Existe-t-il, d’ailleurs? Pas de quoi décourager Isabelle Chardon, Sophie Hallynck et Christophe Delporte: les trois musiciens belges ont eu la bonne idée d’unir les sons et les timbres de leur trois instruments dans un nouvel ensemble. Phalaena a la finesse délicate et diaphane des ailes de papillon, et leur rencontre est un miracle d’équilibre raffiné.
Que jouer? Des transcriptions, bien sûr. Réalisées avec le même soin et la même pudeur que celles qui guident l’interprétation. Et cela fonctionne à merveille, que ce soit pour Bach ( un concerto pour orgue) ou pour Scarlatti (les sonates des saisons), pour Saint-Saëns (la Danse macabre) ou pour De Falla (sept chansons populaires espagnoles), pour Franck (le prélude, fugue et variations op. 18) ou pour Ravel (Kaddisch). A découvrir!
Nicolas BLANMONT (RTBF)